Un jour, un livre #11

Un mauvais livre de mon auteur préféré

Cette catégorie ne colle pas trop à ma réalité. D’abord, je n’ai pas un mais des auteurs préférés. Ensuite, je les lis souvent jusqu’à plus soif. Ainsi, ce n’est pas tant l’auteur qui a écrit un mauvais livre que moi qui en ai fait une indigestion. Cela m’est arrivé à plusieurs

reprises : avec Paul Auster, Milan Kundera et Alexandre Soljenitsyne, entre autres (oui, bon, c’est un peu contradictoire de dire que je suis tannée de Paul Auster quand je dis aussi que je l’amènerais sur une île déserte… Disons que j’aime encore les livres que j’ai aimés de lui). Certains auteurs peuvent parfois me décevoir, comme Amélie Nothomb. Mais, dans l’ensemble, c’est plutôt moi qui me tanne. Ça me parle, tiens… Il faudrait que j’apprenne à doser 😉

(Si je me fie aux expériences des trois ou quatre jours, je vais corriger ce post d’ici la fin de la semaine. À suivre, donc 😉 )

L’impatience : une leçon à retenir

Je me suis sentie bizarre toute la journée aujourd’hui. Pas vraiment triste ni fâchée, ni écoeurée de la vie, mais je n’avais aucune énergie, comme si tout était une montagne.

Ce n’est qu’en sortant du bureau à la fin de la journée que j’ai compris ce qui me pesait tant : ma forte impatience à la réunion de Québec solidaire d’hier, ce que cela dit sur moi et le manque d’attention limite impolie que cela a entraîné 😦 Élise Tanguay, que j’avais déjà rencontrée et qui m’a clairement reconnue, animait la rencontre. Aux dernières nouvelles, elle était en congé de maternité et j’ai été surprise de la voir. Mais je n’ai pas pris la peine de la saluer après la réunion. Je suis plutôt partie un peu en furie, fâchée d’avoir raté mon autobus. Fâchée. D’avoir raté mon autobus. J’ai arrêté acheter une crème glacée, j’ai attendu 15 minutes le bus d’après et je suis rentrée chez-moi.

Ce qui m’avait tant fâchée, c’est la longueur des interventions : les participants qui expliquent une idée pendant 4 minutes alors qu’une seule suffit. Argh! La solution: demander en début réunion qu’on limite le temps des interventions. Et ainsi diminuer les frustrations. Et avoir assez d’énergie pour aller parler aux autres. Et être plus heureuse le lendemain. 😉