On se calme

Bon, je me suis vraiment laissée emporter la semaine passée, avec ce billet sur les leçons de Pascal A. Cela m’a donné un tel mal de dos que j’ai été incapable d’aller au travail le lendemain. Mon dos me fait encore mal, presque une semaine plus tard!

Dans le fond, c’est bien simple: il faut rester dans le réel, c’est-à-dire le ressentir dans nos membres, l’écouter, le respirer, le voir dans toutes ses couleurs et ses formes – et le prendre comme il est, point.

Pour m’inspirer – l’astrologue Rob Brezsny

Je tombe régulièrement sur des petites phrases ou des vidéos qui m’inspirent, me montrent qu’un chemin vers le mieux-être existe – que, dans le fond, il suffit d’y croire et de se donner un peu la peine de voir de quoi il s’agit. Je vais les rassembler ici et voir où ça me mène. Au moins, je les aurai pour les jours plus tristes.

Les prévisions poétiques et philosophiques de l’Américain Rob Brezsny, l’astrologue le plus original de la planète.

Un coeur pas toujours si tendre et un mercredi intense

Bon, je me suis un peu laissée emportée hier dans mon histoire de coeur tendre. Oui, mon coeur est parfois tendre, présent et ouvert à ce qui est. Mais il est aussi parfois dur, distrait et fermé. Comme je le dis souvent, j’ai le coeur trop ouvert ou trop fermé. Je devrais plutôt dire: j’ai le coeur comme il est, et l’accepter. N’empêche. Cette tendreté EST de plus en plus présente 🙂

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Le mercredi est ma journée intense, avec le rendez-vous avec le psy ET la séance de méditation avec Pascal A.

Quelques trucs à retenir:

de Pascal:

  • Le plaisir n’a pas à être recherché et le déplaisir n’a pas à être craint: l’un et l’autre vont nécessairement survenir.
  • Parfois, il faut se laisser refroidir comme un bol de riz avant de pouvoir se déguster et voir quel goût on a.
  • Tout est illusion: mes pensées, mes émotions, mon sensations physiques, rien de cela ne m’appartient réellement. Cela arrive et cela cesse d’être sans que ma volonté y joue un quelconque rôle. S’y attacher est contre-productif.

du psy (François L. de son petit nom):

  • J’évite des situations pour ne pas ressentir d’anxiété, mais lorsque la situation se présente à nouveau, l’anxiété n’en est que plus forte…
  • Le ton, faire attention au ton. J’ai tendance à être cassante, impatiente. Au pire, m’excuser de mon ton et poursuivre la conversation.
  • Parler avec au moins UN collègue pendant 10 à 15 minutes chaque semaine. François dit trois conversations, mais si j’arrive à en faire une, je vais être contente!!

Mon coeur est un petit endroit très tendre

Bon, il faut que je le note. Le sentiment est trop fort. Vous le savez, ça va mieux dernièrement. J’arrive à ne pas toujours me taper sur la tête, à respirer, à être là. Néanmoins, les derniers jours ont été difficiles. Mes pensées tournaient en rond (et dans le brouillard, en plus). Mais ce midi, je ne sais pas, je suis allée manger toute seule à la cafétéria de l’hôpital et ça m’a fait du bien. J’ai retrouvé mon coeur et une humeur… disons moins triste. Je le sens de plus en plus, ce coeur. C’est un endroit très tendre, sensible, qui accepte ce qui est là, sans se laisser aller à la colère stérile, contre les autres ou contre soi. Je le vois. Comme deux pétales qui s’ouvrent, vivantes. Il bat. Il grince un peu. Ça fait du bien.

Cet endroit tendre est tout petit mais je suis sûre que, en l’apprivoisant, il finira pas grandir 🙂 À suivre…

Faire confiance, faire confiance, faire confiance…

Je procrastine depuis plusieurs jours pour écrire ce post. Ça doit être un signe que c’est important 😉

En gros, cela fait au moins deux fois, récemment, que je deviens distraite ou irritable lors d’un rendez-vous avec des amies parce que je pense à la pizza ou le club sandwich que je vais manger après notre rendez-vous. Ce qui me rend irritable, je crois, c’est la honte: je ne veux pas leur dire que je vais aller manger une pizza ou un club sandwich parce que cela me fait honte. J’ai l’air d’une égoïste préfère manger seule — et donc sans eux ou elles — et, qui plus est, pour aller manger de la malbouffe. Cela me rend irritable de porter ce secret et de croire que, si je le partage, je serai jugée.

Hier, je suis allée au marché Jean-Talon avec deux amies que j’apprécie beaucoup. Sur un coup de tête, elles s’arrêtent à une crêperie et décident de manger un morceau. Les crêpes avaient l’air délicieuses, mais j’ai décidé de ne pas en manger. Officiellement, je les trouvais trop chères. Mais, dans ma tête, je pensais avec regret à ma pizza. Mais, arrivée à la maison, la pizza que j’ai commandée m’a coûté deux fois le prix d’une crêpe!!

Le plus dur, dans tout cela, est de ne PAS me taper sur la tête. De me dire, tout simplement, que je devrais être plus transparente avec mes amies. Par exemple, leur dire que j’ai l’intention de bouffer une pizza au retour. Et que je gagnerais à être moins rigide, aussi: par exemple, manger une crêpe quand l’occasion se présente, en acceptant de bouffer de la pizza une autre fois… Dur, dur de ne pas me taper sur la tête, de revoir les regards blessés — ou tout au moins intrigués — de mes amies.

Tiens, pendant que je me confesse. J’ai eu la même réaction crispée quand, toujours au marché, une amie a décidé d’acheter des marrons chauds. Mon ventre disait: «Mmmm, des marrons.» Mais ma tête voyait le prix — 5$ — et se disait qu’avec la pizza ou le club sandwich, cela commençait à faire cher. Je lui ai proposé d’acheter des marrons à deux, mais finalement elle m’en a simplement donnés, sans que je la paye. Plusieurs heures plus tard, je me disais: «Pourquoi ne pas avoir demandé au commerçant si je pouvais avoir la moitié d’une portion pour la moitié du prix?» Le plus important, finalement, c’est de savoir ce que je veux vraiment et trouver ce qui pourrait répondre à ce besoin. Cette fois-ci, je voulais remplir mon bedon d’un truc «week-end» bon et pas trop cher. Des marrons et une crêpe auraient été parfaits si je n’avais pas été aussi rigide et aussi… Hum, cachottière.

Transparence, flexibilité. C’est la leçon du jour.