États d’esprit du vendredi #20 (03/03/2017)

C’est vendredi, jour des états d’esprit! Ça fait un moment que je l’ai pas dit, mais ce rendez-vous hebdomadaire de Zenopia et de Postman est bien sympa. On se pose, on fait un peu d’introspection, on va lire ce qu’écrivent les autres, on apprend à se connaître… C’est un petit baume et une bonne pratique pour la vie « en vrai ».

21h10

Fatigue : Dépend de ce que j’ai à faire. Je suis beaucoup moins fatiguée depuis que j’ai terminé mes articles!

Humeur : Assez bonne aujourd’hui. Je voyais ma poitrine et mon coeur comme un genre d’éolienne en mouvement (tout bouge et tout change, après tout) et ça m’a aidé à bien passer la journée.

Estomac : Du spag végé et pas de dessert!

Condition physique : Boaf. Un peu de yoga.

Esprit : Incertain et déterminé à la fois. Et tendant vers le serein.

Boulot : Je m’entends de mieux en mieux avec mes collègues. C’est con à dire, mais le départ de la moitié de l’équipe facilite les approches et a diminué mon angoisse.

Culture : Des reportages de La semaine verte (si vous cherchez des bonnes nouvelles pas nunuches, c’est la place!), un reportage d’Enquête sur François 1e, vraiment bien. Sinon, j’ai commencé un nouveau Baricco…

Penser à : qu’être heureux, ça se travaille!!

Avis perso I : Une collègue qui remarque que j’ai beaucoup travaillé sur moi, c’est cool.

Avis perso II : Un ancien d’Exxon qui ne croit pas aux changements climatiques nommé à la tête de l’Environmental Protection Agency américaine, c’est vraiment décourageant 😦

Message perso : Les articles de la semaine, c’est une bonne idée!

Loulou la poilue : Changeante : indépendante un soir, collante le suivant.

Amitié : A.-M. ce week-end, N.S. la semaine prochaine, Maman qui est prévue… Et un coup de fil à D.N. dont je suis bien fière.

Divers I : Faire des rénos avec mon père, ça m’a souvent fâchée et beaucoup demandé de prendre sur moi, mais ça m’a donné du peps. Un petit peu de colère, c’est la vie!

Divers II : Depuis que j’ai commencé à manger quasiment 100 % végé, j’improvise plus souvent des recettes. Qui l’eût cru?!

Courses : Je vais improviser, tiens!

Sortie : Patin, rencontre QS, massage… Belle semaine en perspective.

Envie de : Une fin de semaine de trois jours.

Zic : The Boss, que je découvre et redécouvre en ce moment.

Pic : J’ai préparé un souper pour les 79 ans de mon père.

79-ans

21h40

États d’esprit du vendredi #2 (30/09/2016)

Deuxième édition  pour les états d’esprit du vendredi, une initiative de Zenopia et de Postman. Zenopia dit que j’ai bien fait de me lancer et qu’ils sont très gentils. À date, je trouve que c’est vrai 😉

17h32

Fatigue : Pas pire. Contente que ce soit vendredi, mais contente aussi de mes activités et tâches du week-end 🙂

Humeur : Bonne. Je me rends compte de plus en plus que la rencontre avec les autres me fait du bien, et je m’arrange de plus en plus pour en avoir.

Estomac : Trop plein (encore). Faut vraiment que j’apprenne à manger moins :/

Condition physique : Courbaturée. Faudrait peut-être que je considère l’achat d’un nouveau futon?

Esprit : Stressé pour cause de session de ShaktiDanse avec N.S. ce soir.

Boulot : On ne s’ennuie pas, et j’aime bien relever ce défi 🙂

Culture : J’ai visionné Hunger Games cette semaine. J’ai pleuré ma vie :/

Penser à : Aller chercher mon manteau chez le teinturier. J’ai un petit sentiment de déjà-vu ici…

Avis perso : Les gens qui supportent Trump ne sont pas idiots : ils sont juste contents que quelqu’un lâche la cassette habituelle des politiciens pour proposer avec assurance des solutions concrètes. Que ces solutions ne tiennent pas la route dès qu’on y réfléchit plus de cinq minutes est une autre histoire…

Message perso : C.T.S, j’espère que l’accouchement se passera bien.

Amitié : Soirée avec des amies mercredi et jeudi, donc ça va 😉

Divers : Contente (encore) de ma fin de semaine tranquille. Je vais pourvoir m’occuper de toutes mes tites affaires 😀

Courses : J’ai une citrouille à cuisiner et un goût de patates et de lasagne. De la grosse bouffe qui tient au corps pour accueillir l’hiver…

Sortie : Nah. Ah, si. Peut-être le WorldPress : une expo annuelle de photos de presse à laquelle je vais à presque toutes les années.

Envie de : Repos, encore 🙂

Zic : Je ne sais plus trop ce que j’ai écouté cette semaine. Un peu de Daniel Bélanger et de Beck, ça c’est sûr.

Pic : J’ai vu ça sur FB cette semaine et j’ai trouvé cela bien mignon.

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C’est beau, hein? 😉

18h32

Équanimité : un coeur ouvert juste comme il faut

Pendant plusieurs années, j’ai parlé de mon coeur (ici, par exemple, ou ici). Je le disais souvent trop ouvert ou trop fermé. Je le décrivais aussi souvent de différentes façons : comme une tour en bois pleine de portes et de fenêtres ouvertes aux quatre vents; protégé par de vieilles planches; protégé par une vitre épaisse; aligné, comme s’il partait de mon tan tien, sous mon nombril, et montait jusque sous ma gorge; comme un coffre de pirate, rempli de trésors; comme une vieille lanterne dont la clarté variait selon le vent… Aujourd’hui, ces images sont moins présentes. Maintenant, je le sens généralement dans ma poitrine quand je suis là : je suis calme et présente et je ne suis pas en train de râler intérieurement contre ce que disent ou font les gens autour de moi. I go with the flow, comme on dit  😉

coeur-de-coeurs

Hier, par exemple, avec ma mère… Ma mère qui parle beaucoup et qui saute sans arrêt d’un sujet à l’autre, souvent sans attendre qu’on lui réponde. Pour moi, qui est lente et qui aime vider les sujets, c’est insupportable. D’habitude, donc, je me ferme et je deviens marabout en me disant : « Elle ne comprend rien, elle ne comprend jamais rien. » Hier, je suis plutôt arrivée à respirer, à « prendre sur moi » et à davantage amener la conversation où je voulais. C’est encore très exigeant — aujourd’hui, par exemple, je n’ai pas eu la force d’affronter mes collègues et j’ai travaillé à la maison. Mais ça s’améliore tranquillement.

C’est plus clair aussi pour moi ce que je voulais dire quand je parlais de mon coeur trop ouvert ou trop fermé. Un coeur trop ouvert, c’est une fierté et une joie excessives, une confiance quasi-aveugle que tout est réglé et que tout ira définitivement bien. Un coeur trop ouvert, c’est être naïf et un peu enfant. Je pense qu’on peut l’être, naïf, mais en toute connaissance de cause et en se rappelant que rien n’est jamais acquis. Bref, en se gardant une certaine gêne.

Un coeur trop fermé, à l’inverse, c’est un coeur râleur et égoïste qui ne laisse pas entrer les autres. Il ne voit que ses propres problèmes et ses propres points de vue et il oublie tout le reste, comme le fait que les autres aussi ont des problèmes, des vies, des angoisses. C’est un coeur qui a peur et qui se protège plutôt que de faire confiance aux autres.

C’est un exercice d’équilibre constant, entre l’ouverture à la réalité et le respect de soi, entre la fierté et la joie et — je ne trouve pas d’autre mot — le respect de soi.

J’ai des petits moments de grâce, comme tout à l’heure où j’écoutais Les invincibles. J’ai été touchée par la fin d’un épisode, où les quatre gars (qui sont un peu des douche bags, faut se le dire 😉 se laissent aller aux amours qu’ils veulent, même si cela n’est pas vraiment rationnel. La trame sonore de la scène, c’était une version acoustique de Every rose has its thorn. J’écoute la version de Poison en boucle depuis tout à l’heure et ça me touche. Je trouve ça beau, et je trouve ça beau d’être touchée.

 

Un jour, une question #1

Votre démon?

J’ai vérifié, et le démon de Socrate (ou daímôn), c‘est un peu notre petite voix. Cette voix intérieure qui nous dit quoi faire et quoi ne pas faire (et qui a à peu près toujours raison). Moi, cette voix, c’est la petite A. C’est elle qui sait ce que je dois faire pour être bien. Elle est naturellement de bonne humeur et pleine d’entrain et elle a envie d’aller vers les gens. C’est la grande A. qui a plus tendance à être sombre et triste et à nourrir des ressentiments. La petite A., c’est le coeur; la grande, c’est la tête. Il y a quelques années, je les voyais comme deux entités distinctes et très différentes : la petite A. en rose et en couette, comme une petite fille d’image; la grande, habillée de noir et renfrognée, comme une sorcière. Aujourd’hui, je me sens plus unifiée 🙂 Ma « démone » prend plus de place et mon duo ne s’en porte que mieux 😀

Enfant intérieur
J’ai découvert il y a environ deux ans que le silence obligatoire que j’ai trouvé dans les retraites de méditation avait aidé la petite A. à sortir de l’ombre. En effet, j’ai découvert que la petite A. se cachait parce qu’elle craignait très fort qu’on l’engueule. Or, cela est impossible dans une retraite où toute parole est interdite. Elle en a été rassurée. Tant mieux.

Tiens, en cherchant une image pour ce texte, je suis tombée sur le blogue Prof bienveillant : pour un enseignement à la paix. Sympa.

Un jour, un livre #6

Un livre qui me rappelle un lieu

Sarraute LivreJ’y pense depuis deux ou trois jours, mais j’ai fini par trouver : les Oeuvres complètes de Nathalie Sarraute, publiées dans La Bibliothèque de la Pléiade. Elles me rappellent le beau studio du quartier de La Bastille où j’ai habité à la fin des années 1990 avec mon petit ami de l’époque, Arnaud. C’est lui qui m’avait offert l’ouvrage. Une folie… C’est drôle que ces Oeuvre complètes me rappellent plus notre studio qu’Arnaud, mais c’est ainsi. Le studio était réellement beau : situé sous les toits, fraîchement rénové avec de vieilles poutres apparentes et une moquette aussi rouge que moelleuse… J’y passais mes journées en attendant que mon amoureux revienne de ses cours, à entretenir notre logis et à militer avec des féministes 🙂

Quant à Sarraute, j’ai commencé à la lire par hasard au début de l’âge adulte parce que ses romans, à la bibliothèque, se trouvaient juste à côté de ceux de Jean-Paul Sartre. J’ai tout de suite adoré cette auteure associée au Nouveau roman, dont elle est l’une des pionnières.

NATHALIE SARRAUTE, FEMME DE   LETTRES FRANCAISE (NEE EN 1900) UNE DES

Ses ouvrages, généralement courts, sans personnages ni histoire reconnaissables, sans dialogues et sans décor touchaient tout ce qui m’importait à l’époque (et encore aujourd’hui) : les mouvements du coeur et de l’âme, les doutes, les non-dits, les blessures que l’on entrevoit à peine mais qui nous font encore souffrir de temps à autres sans que l’on ne comprenne pourquoi. C’est beau 🙂

Je crois bien avoir presque tout lu d’elle, jusqu’à son ouvrage théorique sur le roman, L’Ère du soupçon. Par contre, je n’ai à peu près jamais ouvert l’ouvrage que m’a offert Arnaud… Drôle d’histoire… On se croirait presque dans un roman de… mmm… Baricco!

Mes rêves me parlent III

Dans mon rêve,  hier, j’étais dans une maison (bien sûr). Mais cette fois, je n’étais pas en train de me perdre (ou plus ou moins) ni en train de découvrir des pièces oubliées. Ben non. J’étais en train de cacher un camion que j’avais brisé. De cacher quelque chose dont j’étais gênée.

Ce soir, c’était la fête à une collègue, M. Au resto, il y avait celles avec qui je me sens le plus à l’aise, M-A et L. Je sentais à la fois mon ventre/ma lumière/mon centre ET mes fesses ou mes pieds – mon corps, quoi. Et j’ai passé une bonne soirée: j’arrivais à être à la fois avec les autres, en ressentant mon corps, et avec moi, en « voyant » mon ventre ou ma petite lanterne intérieure.

Le coeur et la politique dans un même blogue

Les quelques internautes qui lisent ce blogue seront sûrement étonnés d’y voir un article qui ne parle pas de ma psychothérapie ou de mon coeur, mais de politique. Vrai, c’est inattendu. Mais j’ai décidé de fusionner avec ce blogue un autre blogue, débuté en 2010, qui traite principalement de politique et d’économie.

C’est mon travail sur moi-même qui rend cette fusion possible ( 😉  ) et je crois qu’elle est positive. Après tout, je ne suis qu’une seule personne, politique et coeur mélangés!

Les mines et le retour d’un ami

Cet ami qui ne me parlait plus a recommencé à le faire. Ou, du moins, il accepte de clavarder avec moi. Disons que le coeur me battait à tout rompre quand j’ai osé lui envoyer un message, hier — et qu’il a répondu! 🙂 À chaque réponse que je lui envoyais, j’essayais de ressentir ma poitrine, mon coeur, mes cuisses. Bref, d’être présente à 100% et de «parler vrai». Cette séance de clavardage est symptomatique de toutes mes rencontres avec les autres. Elle parle de mon coeur et de la façon qu’il a de se montrer aux autres.

Laissez-moi vous dire tout de suite que je suis contente de cette petite discussion par claviers interposés. Mais je doute de sa fin. J’aurais aimé que cela se termine mieux, sans trop savoir à quel point… elle s’est mal terminée. Bref, cette conversation m’a trotté dans la tête aujourd’hui (même si – béni soit le ciel! – j’ai évité les intenses «quellemerdequellemerdequellemerde» qui m’assaillent parfois).

À force d’y réfléchir, j’en suis arrivée à une métaphore: les conversations avec cet ami ressemblent à un champ truffé de mines. En fait, en y pensant bien, les conversations avec tous mes amis sont truffés de mines! À tout moment, on peut mettre le pied sur quelque chose qui explose très facilement. Je crois que je suis hypersensible: je vois des mines là où il n’y en a pas. Mais je crois aussi que je sous-estime leur sensibilité ou l’effet de leur explosion. Je me dis «ah oui, une mine», mais je vais tout de même de l’avant. Ou je me dis: «elle n’explosera pas si fort» ou «elle ne fera pas tant de dommages que cela». En somme, je mets les pieds là où je ne devrais pas. Ou, plutôt. je me promène dans des terrains minés sans prendre les précautions qui s’imposent.

Je m’en rends mieux compte en l’écrivant. Hier, les meilleurs échanges que j’ai eus sont ceux que j’ai clarifiés par des «Que veux-tu dire? Je ne suis pas  sûre de comprendre.» J’imagine que c’est une façon de vérifier si la mine est active et, si oui, à quel point. Ou tout au moins de signifier à l’autre que je m’en soucie.

***

L’autre est aussi essentiel qu’angoissant. Case in point. J’ai pris trois jours de vacances cette semaine et mes plus beaux moment ont été ceux que j’ai partagés. Le premier jour, j’ai été amorphe et triste jusqu’à ce que j’aille au local de Québec Solidaire chercher des tracts. Le deuxième jour, débuté avec une distribution de tracts dans le métro, a été joyeux et plein d’énergie. Le troisième (aujourd’hui) a été entre les deux. Hier, un souper avec ma maman m’a demandé beaucoup d’énergie. Mais du travail avec Québec Solidaire m’a remise en forme 🙂

En somme, apprivoiser les autres fait partie de la solution.

Je commence à travailler avec un nouveau psy mardi prochain. À suivre.

Progrès

C’est bête: il y a déjà un «s» à progrès. Je ne peux donc pas vous dire de facto que ce sont DES progrès dont je parle.

Bon, tout de suite une critique. C’est congénital, je crois 😉

Je procrastine pour toutes sortes de choses, dernièrement. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je n’ai pas encore répondu à ma cousine, qui m’a pourtant envoyé un très gentil courriel. Elle effectue un retour aux études et est allée travailler dans un café, dernièrement. «J’ai adoré», m’écrit-elle. Je crois bien avoir peur de lui dire que moi aussi j’aime bien aller bosser dans un café en buvant un café au lait, que cela permet de me sentir à la fois à mon affaire et en vacances, privilégiée et importante… Nord-américaine. Libre. Je pleure à chaudes larmes, là, sans trop savoir pourquoi. Comme si c’était niaiseux d’aimer quelque chose d’aussi vain, d’avoir droit à un tel privilège: de se sentir bien en bossant dans un café, quand plusieurs n’ont même pas accès aux études…

Je procrastine aussi pour écrire dans ce blogue. C’est fou le nombre de fois où j’avais prévu m’atteler à la tâche et, en fin de compte, c’est Facebook qui a gagné. Ou The West Wing 🙂

J’ai pris quelques jours de vacances du travail, histoire de mettre tout cela à jour: le blogue, les courriels, le courrier…

***

Les progrès existent. Je les vois. Bon, les larmes reviennent. Je dois être en train de toucher à quelque chose de vrai…

J’arrive enfin, la plupart du temps, à ouvrir mon coeur juste à la bonne grandeur pour être à l’aise. Ce qui aide le plus, c’est la pleine conscience: de plus en plus souvent, j’arrive à ressentir au moins une sensation physique et à m’y accrocher. Ça m’aide à être là.

J’ai découvert que cette ouverture varie d’une personne à l’autre, selon les points en commun, les intérêts partagés, la complicité… Parfois, par contre, j’ai du mal à trouver la bonne ouverture ou, alors, j’oublie que je peux la choisir, que je ne suis pas obligée de me mettre complètement à nue… Mais, franchement, le plus dur est de faire varier cette ouverture rapidement, selon la personne à qui je parle, lorsque je suis en groupe.

Les autres progrès sont liés à celui-là. En étant plus sûre de mon ouverture de coeur, je suis plus à l’aise en société et, donc, plus capable d’engager ou de mettre fin une conversation selon mes intérêts. C’est nouveau 🙂

Bon. J’ai des courriels à écrire, moi. 🙂

Un coeur pas toujours si tendre et un mercredi intense

Bon, je me suis un peu laissée emportée hier dans mon histoire de coeur tendre. Oui, mon coeur est parfois tendre, présent et ouvert à ce qui est. Mais il est aussi parfois dur, distrait et fermé. Comme je le dis souvent, j’ai le coeur trop ouvert ou trop fermé. Je devrais plutôt dire: j’ai le coeur comme il est, et l’accepter. N’empêche. Cette tendreté EST de plus en plus présente 🙂

***

Le mercredi est ma journée intense, avec le rendez-vous avec le psy ET la séance de méditation avec Pascal A.

Quelques trucs à retenir:

de Pascal:

  • Le plaisir n’a pas à être recherché et le déplaisir n’a pas à être craint: l’un et l’autre vont nécessairement survenir.
  • Parfois, il faut se laisser refroidir comme un bol de riz avant de pouvoir se déguster et voir quel goût on a.
  • Tout est illusion: mes pensées, mes émotions, mon sensations physiques, rien de cela ne m’appartient réellement. Cela arrive et cela cesse d’être sans que ma volonté y joue un quelconque rôle. S’y attacher est contre-productif.

du psy (François L. de son petit nom):

  • J’évite des situations pour ne pas ressentir d’anxiété, mais lorsque la situation se présente à nouveau, l’anxiété n’en est que plus forte…
  • Le ton, faire attention au ton. J’ai tendance à être cassante, impatiente. Au pire, m’excuser de mon ton et poursuivre la conversation.
  • Parler avec au moins UN collègue pendant 10 à 15 minutes chaque semaine. François dit trois conversations, mais si j’arrive à en faire une, je vais être contente!!