En faisant le défi Un jour, un livre, j’ai ressorti de ma pile de livres à lire Stratégies pour développer l’estime de soi et l’estime du Soi. Pis du coup, ben, j’ai commencé à le lire 😉 Bon, ça fait déjà plusieurs semaines de cela, et je procrastine à terminer un des premiers exercices du livre et de vous en parler. Je ne sais pas pourquoi Je crois que je trouve cela gênant de m’exposer de la sorte, de me montrer telle que je suis, sans fard. Je vais m’essayer encore une fois ce soir.
Un test au début du bouquin mesure l’estime de soi. À ma grande surprise, il s’avère que la mienne est bonne! J’ai confiance en mes habiletés et mes compétences!
Ensuite, le bouquin nous propose comme exercice de concevoir un objectif propice à l’estime de soi.
On commence par faire l’inventaire de nos rêves : on liste toutes les choses qu’on aimerait faire, être, avoir ou partager, tout en évitant de s’imposer des limites, car elles sont créées par nos croyances. J’y ai travaillé pendant deux ou trois jours et j’ai réalisé que j’ai plus de rêves que je ne le pensais. Les voici :
- avoir une grande maison
- faire de l’exercice à tous les jours
- avoir une voiture (et un garage pour la ranger)
- être bien dans ma peau, c’est-à-dire être qui je suis sans me soucier du regard des autres
- faire des confitures et des conserves
- contacter les gens qui me sont chers
- avoir un jardin
- manger moins sucré
- faire plus souvent des randonnées et d’autres activités de plein-air
- poursuivre un ou deux projets artistiques (le chant, la danse, la peinture…)
- avoir les livres que j’aime
- avoir un atelier/salle de yoga
- ne plus être angoissée à propos de mes relations ratées ou en suspends
- partager mes idées
On choisit ensuite un de ces objectifs, puis on le décrit et on explique les raisons pour lesquelles on aimerait l’atteindre. Moi, j’aimerais contacter les gens qui me sont chers pour :
- me sentir moins seule
- grandir au contact de l’autre, c’est-à-dire apprendre à être avec lui, à l’écouter sans me sentir menacée et à exposer mes idées pour le simple plaisir de le faire
- faire et recevoir des caresses et des câlins
- partager des activités que j’aime avec des gens que j’apprécie (randos, popottes, expositions…)
- recevoir des conseils et du soutien quand je rencontre des difficultés
- être appréciée pour qui je suis
- rire davantage
L’exercice nous invite ensuite à décrire notre objectif de manière positive, en nous demandant : « Qu’est-ce que je veux pour moi? » Dans mon cas, ça donne ceci : Je veux développer ma capacité à fréquenter des gens que j’apprécie.
C’est un bon objectif, car son initiation et son maintien ne dépend que de moi. Si on attend que les autres changent pour être heureux, on peut attendre très longtemps.
C’est à à l’étape suivante que ça se gâte un peu… Stratégies m’invite à imaginer que j’ai atteint mon objectif et de le décrire avec précision (sons, odeurs, impressions tactiles, etc.). J’ai imaginé un souper chez une amie… Mais je crois que ça colle plus ou moins, puisque ce n’est qu’une des situations que je vivrai si je fréquente plus les gens que j’apprécie…
Monbourquette et al. nous invite ensuite à dire avec qui on veut atteindre cet objectif. Là aussi ça se gâte un peu, puisqu’il y a beaucoup de monde que j’aimerais contacter — peut-être un peu trop.
- Lili
- Mélanie
- Emma
- Stéphanie
- Geneviève & Marie-Josée
- Nika
- Catherine
- Anne-Marie et Hyacinthe
- Domna
- Laura
- Papa
- Florence
- Jade
Je veux aussi me rapprocher de mes collègues mais, ça, c’est peut-être un objectif en soi, non?
On doit ensuite préciser à partir de quand on veut remplir cet objectif. Moi, c’est cet été.
On liste ensuite les signes qui vont me montrer que je l’ai atteint. Dans mon cas, ce sont :
- des nouvelles régulières et récentes de mes amiEs
- des activités plus fréquentes avec mes amiEs
- l’impression de compter, d’avoir ma place
- moins d’angoisse et de culpabilité
- plus d’énergie
Par exemple : Je vois plus souvent L.M., E.N. ou S.L., je sais ce qui s’est passé récemment dans leur vie ou ce qu’elles prévoient pour l’avenir, nous faisons des activités ensemble au moins quelques fois par année, je réponds à mes désirs…
L’exercice nous invite ensuite à réfléchir aux résistances qui nous empêchent d’atteindre cet objectif. Montbourquette suggère de les trouver, puis de les reformuler de manière positive, c’est-à-dire de trouver ce qu’elles veulent m’amener de bon, et de les ajouter à notre objectif. J’en ai trouvé trois :
- Ma peur de perdre une relation, c’est une volonté de me protéger de l’abandon
- Mon désir de ne pas indisposer les autres, c’est la volonté de faire attention à eux
- La peur de me faire envahir, de ne plus avoir de temps pour moi, de faire des choses qui me déplaisent, c’est un désir de prendre soin de moi
Si les ajoute à mon objectif, ça donne : Je veux me protéger de l’abandon, faire attention aux personnes autour de moi et apprécier le temps que je passe seule en développant ma capacité à fréquenter davantage de gens.
Il y a des sections moins pertinentes, comme expliquer comment atteindre cet objectif va améliorer ma qualité de vie ou lister les avantages et les inconvénients que cela aura pour mon entourage… Ça dépend peut-être des objectifs… Montbourquette nous dit que atteindre nos objectifs ne doit pas se faire au détriment des autres, mais en négociant avec eux. Je suis d’accord 🙂
C’est peut-être cela aussi qui m’a un peu découragée : toutes ces questions auxquelles il faut répondre alors qu’elles sont plus ou moins pertinentes pour moi en ce moment.