Drôle de titre pour un post dans un blogue aussi personnel, mais c’est vraiment de cela dont il s’agit : le suivi de choses dont j’ai déjà parlé ici.
D’abord, disons que ma résolution de regarder de l’avant en ce qui concerne P. me travaille plus que je ne l’aurais cru. C’est drôle, j’ai pris cette décision il y a déjà quelques semaines, en camping, mais c’est depuis que j’en ai parlé ici que cela me travaille. On dirait que c’est public maintenant, plus officiel, même si très peu de gens lisent mon blogue. On dirait que je me suis comme engagée publiquement et que je suis redevable. Enfin, j’y reviendrai au besoin 😉
Il y a aussi un suivi à faire au sujet de cette amie avec qui je me suis disputée, J.B. Grâce à une amie commune, j’ai pu la voir et lui montrer par mon attitude que je ne voulais pas la guerre. J., au contraire, s’est d’abord montrée méfiante et un peu agressive. Mais elle a rapidement changé quand elle a compris que je laissais notre dispute derrière nous : elle est redevenue la J. attentive et drôle que j’apprécie tant.
L’histoire ne s’arrête pas là. Plus tard, j’ai commenté un post de J. sur Facebook. Un post négatif, qui parlait de son travail. J’y ai réagi avant de réaliser que je ne voulais pas vraiment parler de cela avec elle, que je ne voulais pas entendre ses plaintes. J’ai donc coupé court, assez poliment je crois… Quelques jours plus tard, j’ai compris une couple d’affaires. J., c’est un tout : elle est à la fois drôle, attentive et sensible ET négative. Si sa négativité me déplaît, mais que je veux tout de même la garder comme amie, je dois l’accepter et répondre davantage à ce qui me convient : le drôle, l’agréable. Quand elle dit des trucs négatifs, eh bien, je n’ai qu’à ne pas trop poser de questions et à ne pas insister. On s’entend, hein, tout le monde a le droit de se plaindre de temps et temps. Mais pas tout le temps et à propos de n’importe quoi.
J’ajoute, enfin, que si le côté négatif de J. vient tant me chercher, c’est parce que moi aussi j’ai ce trait — et que je n’aime pas trop qu’on me le rappelle (et que j’essaie de m’en débarrasser).
Enfin, mini-mention au sujet de mon voisin : je regrette de ne pas l’avoir contacté ce week-end. Je vais peut-être essayer de me rattraper cette semaine.