Il y a quelques mois, j’ai assisté à un atelier de deux jours sur la communication non-violente (merci Maman d’avoir réglé les frais d’inscriptions de 300$!). C’est comme quand je participe à des retraites de méditation : ça me fait beaucoup de bien, mais je procrastine pour revenir sur mon expérience. Donc, voici, je me lance… J’ai réalisé ce matin en rédigeant mon premier post depuis des semaines qu’écrire sur ce blogue me fait du bien… Donc je continue 🙂
Cet atelier m’a appris bien des choses. Allons-y un panneau à la fois 😉
L’intention de la communication est primordiale. On ne communique pas d’abord pour répondre à nos besoins, se dépêtrer d’une situation, avoir raison ou flatter, mais pour créer un lien. Quand j’ai cela en tête, c’est vrai que je me sens plus connectée et que tout devient soudainement moins grave et moins menaçant.
Les quatre étapes de la communication, maintenant. À partir d’une situation donnée, je dois trouver le sentiment que j’éprouve, à quel besoin comblé ou non-comblé ce sentiment renvoie et, le cas échéant, quelle demande je peux faire (à moi-même ou à une autre personne) pour y répondre. Attention! On exprime ses sentiments et ses besoins uniquement au « je« , en évitant absolument les « j’ai besoin que tu » ou « tu me fais sentir que ». C’est seulement dans ma demande que je peux m’adresser directement à l’autre – et encore: ma demande doit être concrète et négociable.
Je ne suis pas responsable des sentiments de l’autre, pas plus qu’il n’est responsable des miens. Face au retard d’un ami, on peut être fâché de perdre son temps, inquiet de ce retard ou heureux de ce moment inopiné de liberté. Et ce sentiment ne dépend jamais du retardataire.
Ce panneau m’a vraiment marquée, je me suis tellement reconnue dans le coin de la méfiance! Je n’exprime pas grand chose et je ne retiens pas grand chose Bon, heureusement, je travaille là-dessus.
Ce panneau m’a aussi frappée. C’est l’un des premiers que les animateurs nous ont présenté. Ils nous ont d’abord demandé d’imaginer avec force détails notre monde idéal, puis de le décrire avec deux ou trois adjectifs. Ce que nous avons constaté, c’est que le monde idéal des uns et des autres se ressemblait énormément. Personne ne rêvait d’un monde bruyant, pollué et sans respect. Ce qui change d’une personne à l’autre, c’est la façon de répondre à ces besoins, c’est-à-dire la stratégie. Bonne nouvelle : une bonne stratégie doit absolument être négociable 😉