L’impatience : une leçon à retenir

Je me suis sentie bizarre toute la journée aujourd’hui. Pas vraiment triste ni fâchée, ni écoeurée de la vie, mais je n’avais aucune énergie, comme si tout était une montagne.

Ce n’est qu’en sortant du bureau à la fin de la journée que j’ai compris ce qui me pesait tant : ma forte impatience à la réunion de Québec solidaire d’hier, ce que cela dit sur moi et le manque d’attention limite impolie que cela a entraîné 😦 Élise Tanguay, que j’avais déjà rencontrée et qui m’a clairement reconnue, animait la rencontre. Aux dernières nouvelles, elle était en congé de maternité et j’ai été surprise de la voir. Mais je n’ai pas pris la peine de la saluer après la réunion. Je suis plutôt partie un peu en furie, fâchée d’avoir raté mon autobus. Fâchée. D’avoir raté mon autobus. J’ai arrêté acheter une crème glacée, j’ai attendu 15 minutes le bus d’après et je suis rentrée chez-moi.

Ce qui m’avait tant fâchée, c’est la longueur des interventions : les participants qui expliquent une idée pendant 4 minutes alors qu’une seule suffit. Argh! La solution: demander en début réunion qu’on limite le temps des interventions. Et ainsi diminuer les frustrations. Et avoir assez d’énergie pour aller parler aux autres. Et être plus heureuse le lendemain. 😉

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