L’intimité III : l’intimité, un concept à géométrie variable

C’est quelque chose que j’ai remarqué il y a quelque mois : l’intimité et les comportements et émotions qu’elle entraine changent au fil du temps.

Lorsqu’on rencontre quelqu’un, au début, on se met en mode séduction : on sourit, on invite, on approuve, on arrive à l’heure, on fait attention.

Quand une certaine intimité s’est installée, on s’en permet un peu plus. C’est ce que j’ai remarqué en essayant de me rapprocher (ou ré-approcher) de certains amis. Quand l’intérêt mutuel semble certain, on devient un peu plus soi-même. On se permet de ne pas répondre immédiatement à un courriel ou reporter un rendez-vous. Je pense à S.L., entre autres, qui a été si gentille et supportante quand j’ai commencé à la contacter, puis qui est devenue un peu plus distante par la suite, alors que je commençais juste à me sentir à l’aise.

C’est peut-être une façon de se protéger ou de « tester » l’autre avant de plonger plus franchement dans la relation. Je réalise aujourd’hui qu’il faut passer par-dessus ces petites frustrations, parce qu’elles ne représentent qu’une étape de plus dans un engagement à plus long terme.

Enfin, c’est ce que je pense 😀

Je trouve que c’est un peu la même chose avec une série télévisée ou un livre. Après l’effet wow des deux ou trois premiers épisode (ou les 15-20 premières pages), je ressens souvent un genre de fatigue. Je trouve que, finalement, cette série est un peu répétitive ou que le bouquin ne semble pas si bon que cela. Quand je m’accroche, par contre, je réalise que, le plua souvent, je ne le regrette pas…

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