La terreur au fond de mon coeur

Il n’y a pas de doute, je progresse, mais il me reste du chemin à faire.

Les conversations avec mes collègues sont plus faciles. Une petite blague que j’ai faite au dîner la semaine débute dernière a même récolté quelques rires.

Mais je vois que j’ai encore du chemin à parcourir quand je vois mon malaise face à J., la charmante jeune femme qui cohabite avec moi en attendant de reprendre mon appart. Ou mon sentiment confus de ne pas en donner assez à ma collègue de bureau…

J’ai eu un flash ce matin en voyant la brigadière scolaire devant qui je passe chaque matin. Elle parle à tout le monde et da chaleur m’émeut souvent jusqu’aux larmes. Mais je n’ose pas vraiment la saluer. Ni l’ignorer complètement. Comme souvent, je suis ambiguë. Ce matin, j’ai regardé dans mon coeur en passant devant elle avec mon demi petit sourire crispé. J’ai ressenti de la terreur. La terreur qu’elle s’accroche à moi et ne me laisse plus partir! Évidemment, j’ai pensé à ma mère, qui s’est tant accroché à moi quand elle a vécu sa séparation avec papa.

Il n’y a pas de doute, il me reste encore du chemin à faire :/

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