Deadbeat governments

C’est le titre d’une chronique économique du New Yorker sur le déficit des pensions de retraite publiques.

En gros, le chroniqueur explique que les travailleurs ont accepté des conditions salariales moindres en échange d’une bonne retraite. Maintenant, les gouvernements – par manque de prévoyance – n’ont plus les moyens de payer les retraites promises. Dans les temps fastes, ils ont dit qu’ils n’avaient pas besoin de mettre de fonds dans les vieux jours de leurs employés. Dans les temps de crise, ils ont soutenu qu’ils n’en avaient pas les moyens. Les travailleurs, eux, seront lésés deux fois: ils ont gagné moins et recevront une retraite tronquée.

Il semble que la situation soit semblable au Canada. « The Montreal police union […] argues it negotiated lower salaries than its counterparts in the suburban forces in order to obtain better pensions », mentionne un article de la Gazette (merci au Kiosque pour le signalement).

Soupir…

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