Ah, Noël…

Noël est un moment difficile à passer pour plein de monde. Pour moi, je crois que c’est dur parce que j’ai pas l’habitude de penser aux autres. Je ne pense pas à faire des cadeaux, à envoyer des cartes de Noël ou à appeler pour souhaiter de Joyeuses Fêtes. Toujours cette attitude un peu adolescente du « à quoi bon, de toute façon, tout le monde s’en fout« … Alors que, dans le fond, non. Anne-Marie m’a téléphoné le 24 pour me souhaiter de Joyeuses Fêtes et cela m’a fait bien plaisir. On est toujours content que quelqu’un pense à nous…

Hier, j’ai fini de préparer à la dernière minute un cadeau pour ma mère. Même si mon cadeau n’était pas parfait, c’est tout de même un signe d’amour que de prendre du temps pour elle, de lui préparer quelque chose que je crois qu’elle appréciera.

Je pense que j’oublie les fêtes et les cadeaux parce que donner, ça me rend vulnérable. D’abord, cela veut dire que j’apprécie suffisamment l’autre pour prendre le temps de lui préparer quelque chose. C’est prendre le risque que l’autre n’appréciera pas ce que je lui offre. Ensuite, en choisissant et en donnant un cadeau, je dois accepter qu’il ne sera jamais parfait, malgré tous mes efforts. Ce ne sera jamais le plus beau cadeau, mais bien un des cadeaux, une des pensées que j’offrirai à cette personne afin de créer des souvenirs et des liens de confiance et d’amitié.

Bref, s’ouvrir c’est épeurant, mais c’est payant. Je vais essayer de m’en rappeler.