Un cœur qui s’ajuste II

Je me suis rendue compte que, sur les photos que j’ai prises avec mes amies, le week-end passé, il n’y a que moi que je ne trouve pas belle : je trouve que j’ai de drôles d’expressions, trop de bourrelets, les cheveux gras 😦 C’est la même chose avec la photo que J.R. a prit de nous, cet été. Je me trouve moche. Il y a un travail à faire, ici. Un gros travail :/ Déconstruire cette image que j’ai de la femme parfaite : mince, élégante… Surtout mince. Argh. Toutes ces revues de mode que j’ai dévorées dans ma jeunesse m’influence encore. Je vais essayer de lire là-dessus — je ne sais même pas quels mots chercher… Body love? Feminism? Mmmm. Peut-être trouver des vidéos où des femmes répètent « J’ai bien le droit d’avoir l’air de ce qu’est l’air, même avec mes bourrelets, le bonheur est dans la tête!! »

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Un petit mot positif, quand même 😉 Cette sensation que j’ai de mon cœur me sert vraiment. Elle me sert à laisser entrer les idées et les émotions des autres tout en sentant que je les laisse entrer. Résultat : je sais mieux où ils sont en moi et je crains moins de m’y perdre, de m’oublier, de ne pas m’entendre. C’est ce qui est arrivé en réunion, cet après-midi, avec A.L., D.C. et M.-C. D’habitude, je n’aime pas trop. Mais aujourd’hui, j’ai mieux écouté les autres, mieux accepté leurs propositions et mieux donné mes opinions.

Le plus beau dans mes sensations, c’est que j’inspire (c’est-à-dire laisse entrer l’autre) puis que j’expire (c’est-à-dire le laisse sortir). Bref, c’est un va-et-vient constant, un changement constant, et je peux me reprendre à chaque inspire ou expire 🙂

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